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Arrivée tardive.

Sur le "tarmac" de Casablanca

La troupe de la Sénégazelle bientôt au complet.

Dans la douceur de la nuit Dakaroise, l'équipe avancée de la course apprenait que le vol de 23 h 50 ne transportait pas les vingt coureuses parties de Paris dans l'après midi.

C'est avec un jour complet de retard qu'elles seront sur le sol sénégalais après une longue escale imprévue à Casablanca.

L'organisateur, accompagné de deux de ses collaborateurs ont suivi à distance l'installation des autres concurrentes qui, elles, ont eu la chance d'être épargnées par ce malencontreux retard au Maroc.

Après avoir satisfait aux nouvelles exigences de l'immigration sénégalaise, le groupe de cinquante concurrentes s'est enfoncé doucement dans la nuit pour atteindre enfin Simal aux premières heures du jour.

La magie naturelle du lieu a tout de suite opéré chez les gazelles qui, en majorité ont écourté un repos promis pour s'attaquer à l'ouverture des lourdes valises de fournitures scolaires.

Des dizaines d'enfants jouaient sous les arbres du campement. Le vent bien établi sur le Saloum agitait vigoureusement les feuilles et s'amusait avec les branches des palétuviers.

Le staff présent faisait alors une brève présentation du déroulement des opérations et tenait le peloton informé de l'infortune du reste du groupe sans doute impatient de rattraper ce retard bien décevant après tant de mois de préparation.

 

 

dotations de l'école de Yayeme.

Les gazelles de Charente Maritime déployaient leurs ailes pour abriter  les « sénégoulaines » novices, mais décidées.

Sous les tentes berbères du camp, les tris se sont très rapidement dessinés sous les conseils des anciennes. L'après midi pouvait alors être consacré à la préparation des dotations pour plus de 400 enfants des écoles de Yayeme. C'est en effet ce petit village distant d'un dizaine de kilomètres de notre bivouac qui attend la course.

Oui, la course aura bien lieu avec un peloton au complet n'en doutons pas. Départ 8 h pour les randonneuses et trente minutes plus tard pour les coureuses.

Le vent de l'océan s'est calmé ce soir pour peindre sur le fleuve des reflets de sel et proposer ces effets de miroirs ocre jaune dans la lumière insistante du couchant.

Nul doute que ce couchant sera précoce ce soir vu l'état de fatigue accumulé par les candidates dont certaines seront réveillées par le tam tam matinal lors de l'arrivée du groupe retardataire.

Sénégazelle 2014, c'est parti

Vent d'Est dominant sur Dakar...

 

Une brise de sable souffle sur la capitale du Sénégal où sont attendues les gazelles cette nuit. Le premier groupe de cette campagne 2014 se posera sur la piste de l'aéroport Léopold Sédar Senghor à 23h 47.

Quelques heures plus tôt les concurrentes auront convergé depuis Marseille, Nantes, Bordeaux et Paris pour une escale à Casablanca.

Sur place l'équipe locale est déjà à pied d'oeuvre avec la logistique des forces militaires françaises. L'EFS (Elements Français au Sénégal) est en effet un des partenaires fidèle de la sénégazelle. C'est à bord d'un de ses bus que seront acheminées les gazelles et leurs fournitures dans un camion qui fera parti du convoi guidé par un 4x4 d'assistance.

La suite de ce long voyage s'enfoncera dans la nuit africaine vers Dioffior à environ 200 Kilomètres de Dakar. Au bout de la route nationale numéro 1, les phares des véhicules éclaireront l'embarquement dans des camions tout terrain pour franchir les quelques kilomètres de piste de sable mou de Fimla. Le campement de Simal sera alors enfin atteint pour une courte nuit.